Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

 Chili, la vallée d’Elqui et Gabriela Mistral.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Le futur de nos enfants se dessine maintenant. Demain il sera trop tard.”

 

 

Gabriela Mistral

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est dans cette vallée reculée du nord du Chili qu’elle voit le jour.

 

 

 

En avril 1889, le pueblito endormi de Vicuña n’imagine pas que l’esprit de celle qui allait devenir une icône du pays, serait plus tard le porte-drapeau de la vallée d’Elqui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grande figure littéraire de la nation chilienne, Gabriela Mistral, féministe avant l’heure, sera la première femme Sud-Américaine à obtenir le prix Nobel de littérature en 1945.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, la grosse bourgade de Vicuña est sortie de sa léthargie mais demeure paisible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vicuña n'échappe pas aux tags contestataires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parfois des méchants s'en prennent à l'Eglise, noble institution qui dérape avec ses scandales peu avouables:

 

 

 

 " ils avaient barbouillé - pédofilos - sur le mur de l'église" me dit contrarié Sebastian...

 

 

 

Alors on remet un petit coup de peinture!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute la vallée d’Elqui vit au rythme d’une discrète poésie bucolique qui anime les villages disséminés sur la « ruta de les estrellas ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une splendide « route des étoiles » qui prend tout son sens dans la nuit noire :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 C’est le bon moment pour découvrir le monde magique du ciel lumineux de la vallée, un ciel pur sans lumière parasite, une voûte absolument céleste !

 

 

 

 

 La région bénéficie d’une situation exceptionnelle pour l’observation des astres ;

 

 

 

On nous dit que la vallée est le tout premier endroit du monde à avoir été nommée « sanctuaire de ciel étoilé. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La position géographique de la vallée d’Elqui coincée entre les Andes, le Pacifique et très au nord le désert d’Atacama prête au ciel une atmosphère très propre, sans poussière et avec peu d’humidité et donc moins de turbulence :

 

 

 

 

Conditions idéales pour l’observation à un prix nettement moins onéreux que les propositions des observatoires du désert d’Atacama.

 

 

 

 

Nous sommes au cœur de terres terriblement arides,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mais qui savent, grâce au rio Elqui, se faire généreuses pour produire ce qui se fait de mieux en matière de pisco.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les coteaux sont plantés d’impressionnantes parcelles de vigne qui fournissent un raisin destiné à la distillation pour élaborer le fameux Pisco Chilien !

 

 

 

 

 

 

Le meilleur du cône sud de l’Amérique dit-on !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Péruviens apprécieront, ils pensent l’inverse !

 

 

 

 

Vendange à la main, double distillation, élevage en fût et au final un choix de différentes gammes du plus simple au flacon de prestige.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vallée d’Elqui, véritable oasis dans le désert, produit aussi en abondance des fruits:

avocats, papayes, grenades…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une production anecdotique de vin semble voir le jour en marge du pisco.

 

 

 

Nous avons fait l’arrêt à la cave « El Valle », une petite exploitation qui travaille en bio et propose un sauvignon blanc d’excellente facture ainsi qu’une belle gamme de vins rouges dont une Syrah qui n’a pas à rougir devant les grandes Syrahs du Rhône.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chaleur est souvent accablante durant la journée dans cette vallée !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais tout semble être prévu pour atténuer l’épreuve du cycliste qui pédale dans ces merveilleux paysages !

 

 

 

(Oui, oui, on peut découvrir la vallée à vélo !)

 

 

 

Quelques brasseries artisanales sont là pour étancher la soif du visiteur :

 

 

 

 

 

 

 

 

 Si la vallée est le domaine du pisco, les brasseurs du coin fournissent une bière d’excellente qualité !

 

 

 

La brasserie Guayacan dans le bourg de Diaguitas en est un parfait exemple…On pose un moment les vélos !

 

 

 

 

 

Un peu plus de trois cents jours de soleil par an dans la vallée, c’est la belle affaire pour le développement du solaire...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

...avec quelques originalités comme la cuisine solaire:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ça change de la cuisson sur la braise !

 

 

 

 

Conseils aux voyageurs :

 

 

Vicuña est le lieu idéal pour s’immerger et découvrir la vallée d’Elqui.

 

 

 

 Nombreuses possibilités d’hébergements pour toutes les bourses.

 

 

Pour pédaler dans la vallée, suivre les conseils de « Elki Magic », une petite agence de location de vélos pilotée par Adeline (Française de Chartres) et son mari Chilien, Lincoln.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les circuits proposés sont adaptables et accessibles au plus grand nombre. Une étape de 54 km permet de plonger dans un fabuleux décor.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 54 km de descente essentiellement :

 

 

Lincoln charge les VTT dans le pick- up qui nous dépose au nord de Pisco Elqui, ensuite il n’y a plus (ou presque) qu’à descendre.

 

 

 

On pédale un peu quand même!

 

 

 

Un autre circuit de 18 km, une boucle de Vicuña à Vicuña traverse de jolis villages en fond de vallée.

 

 

Tarif très raisonnable pour la location de vélos et conseils au top !

 

 

 

 

Museo Gabriela Mistral  à Vicuña :

 

 

 

 

Le musée retrace la vie de la grande poétesse qui fût aussi diplomate et avant-gardiste dans le combat féministe.

 

 

 

 

 

 

 

 

Entrée gratuite, rare au Chili !

 

 

 

 

Observation des étoiles :

 

 

Plusieurs possibilités.

 

Nous avons choisi « desde el jardin », chez un passionné d’astronomie, Sergio à Diaguitas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Transport assuré, observation des étoiles depuis son jardin, jumelles puissantes pour tous et deux télescopes à disposition ;

 

 

 

Accueil limité à une dizaine par soirée, cadre intimiste.

 

 

 

 Après l’immersion dans la voie lactée, pose infusion, gâteau et confiture maison (trop sucrée !) devant un diaporama explicatif.

 

 

 

 

De retour dans le jardin pour observer la lune qui a eu le temps d’apparaitre pendant le casse-croûte. 

 

 

 

 

10 000 pesos la soirée (mas o menos 10 Euros), tarif bien éloigné des prix habituellement pratiqués dans la région ou au nord dans Atacama.

 

 

 

On recommande !

 

 

 

 

 

 

 

 

Demain nous ferons route vers le nord, un long parcours qui nous mènera à San Pedro de Atacama.

 

 

 

Nous approcherons le désert dans un Chili qui depuis déjà quelques semaines hésite entre espoir et inquiétude.

 

 

Alors, si en plus le coronavirus s'en mêle...