Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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Equateur 2, Otavalo, un samedi, au cœur du marché andin.

Equateur 2,

 

 

 

 

Otavalo, un samedi, au cœur du marché Andin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À 80 km au nord de Quito, la ville sans charme d’Otavalo figure sur tous les programmes touristiques de l’Equateur.

 

Otavalo est devenu un « incontournable » du pays !

 

 

Et tout ça , grâce à son marché, l’un des plus réputés d’Amérique latine qui chaque samedi draine les touristes qui descendent des bus, tandis que les indiens venus des montagnes convergent vers la bien nommée « plaza de ponchos ».

 

 

Sur cette place, envahit par les touristes, s’étale l’antique marché indien :

 

Poteries, ponchos, tapis, couvertures, bijoux, tissus multicolores.

 

Ce spectaculaire déballage inonde jusqu’aux rues adjacentes le cœur battant de la ville.

 

 

C’est un désordre tout en couleur, un cirque à ciel ouvert en somme, ravissant l’étranger heureux de fixer sur la carte mémoire ces authentiques Andins.

 

 

 

 

 

 

À l’écart des tissus, des toiles et des vêtements, tout aussi remarquable, le marché aux graines, aux fruits et légumes, fait face aux gargotes fumantes.

 

 

 Les bouillons des chaudrons doucement frémissent libérant des arômes d’épices et d’herbes. 

 

Poissons à la plancha, barbecues rôtissant les cochons de lait et les cochons d’inde, généreuses soupes de poulet, purée de yucca ou de patate douce, boudin émietté aux pommes de terre nouvelles, tripes écumantes…

 

 

Difficile de ne pas s’attarder devant ce gigantesque spectacle gastronomique qui occupe chaque parcelle de trottoir disponible:

 

Un miracle pour l'estomac, résister serait une torture!

 

Les sacs de céréales s’empilent à côté des cages à poules, des canetons piaillent dans de grandes bourriches de feuilles tressées, une vieille Andine parcheminée fait rôtir des épis de maïs, tout près des bananes plantains rissolent sur un barbecue portatif.

 

 

 

 

 

 

Otavalo, le samedi, double de volume !

 

La bourgade s’éparpille en mille couleurs, enivre de saveurs les plazas , les rues et la tête des visiteurs.

 

 

Otavalo bouillonne comme un volcan de la cordillère !

 

 

Parfait mélange d’artisanat, de folklore et de rencontres humaines, carrefour culturel du nord du pays, le « pèlerinage » à Otavalo ne laisse pas indifférent.

 

C’est peut-être l’endroit où on peut faire quelques « affaires », le bon moment pour glisser dans son sac un joli souvenir de l’Amérique Latine.

 

 

 

L’envers du décor :

 

 

 

La vocation commerciale d’Otavalo est ancestrale, le marché existait à l’époque des Incas.

 

Lorsque les Espagnols ont occupé la région, cet incroyable lieu de négoce a perduré.

 

 

Marché authentique ? Sans nul doute…

 

Un vrai commerce existe entre locaux, mais sans la présence des touristes on peut légitimement se demander si les paysans Andins passeraient leurs journées en costume traditionnel sous le cagnard qui brûle les rues de la ville d’altitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis des siècles les Amérindiens d’Otavalo sont reconnus pour la qualité de leur travail et en particulier pour leur savoir-faire de tisserands.

 

 

Avec l’essor sans cesse grandissant du tourisme, une bonne partie de la production présentée à la vente s’est standardisée et le "fait main", sans être marginal, n’est plus dominant.

 

 

Il convient donc d’avoir l’œil et de bien vérifier la qualité du travail, les produits d’importation habilement maquillés ne sont pas rares.

 

 

 

Les centaines de vendeurs, costumés de façon traditionnelle sont pour la plus part des « revendeurs » qui achètent à très bas prix les articles aux indiens des villages des montagnes environnantes.

 

 

 

Il semblerait que le marché textile d’Otavalo serait dominé par une vingtaine de familles seulement !

 

 

 

Durant la poursuite de notre voyage, nous rencontrerons en montagne d’autres marchés, beaucoup plus modestes mais certainement tout aussi authentiques, et injustement moins réputés qu’Otavalo.

 

 

 

La visite d’Otavalo reste cependant un véritable plaisir…

 

 

Pour ma part ce fut un vrai « régal », car plus sensible aux papilles qu’au toucher du textile !

 

 

 

 

 

 

 

 



06/02/2016
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