California 7, San Francisco, allée Balmy
California 7, San Francisco, allée Balmy.
C'est une maison bleue adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé…
…Peuplée de cheveux longs, de grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s'effondre, Si San Francisco s'effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Maxime Le Forestier
Des maisons bleues adossées à la colline, il y en a quelques unes dans les rues pentues de San Francisco.
Les touristes Français sont souvent à la recherche de cette maison qui accueillit Maxime Le Forestier et sa sœur durant l’été 71.
Longtemps elle fût difficile à localiser car les nouveaux propriétaires l’avaient repeinte en vert, ignorant totalement l’histoire de la maison et l’aventure hippie du jeune compositeur Français de l’époque.
À l’occasion des quarante années de carrière du chanteur, sa maison de disque proposa aux propriétaires de redonner quelques coups de pinceaux à leur maison verte pour lui restituer son lustre d’antan… en bleu!
En juin 2011, Maxime fit le déplacement dans le quartier de Castro pour apposer une plaque commémorative sur la « maison bleue »
San Francisco aime les couleurs.
Non loin de Castro, dans le quartier Mission, des trésors de peintures murales décorent la maçonnerie d’agglos et les portails de garage en bois de Balmy alley.
Les « Murales » sont une signature habituelle du langage de la communauté mexicaine.
Des artistes comme Diego Rivera surent imposer des gigantesques fresques évoquant l’héritage culturel des travailleurs latinos.
Dans les années 60 les Chicanos (Mexican-American) décidèrent de remettre au goût du jour la tradition muraliste en s’inspirant des sujets sociaux et politiques.
Le projet demeura en gestation quelques années et sous l’impulsion des femmes (Mujeres Muralistas) et d’artistes locaux, le mouvement prit naissance dans le « Mission distric » au début des années 70.
Les « community murals » sont définis, discutés et peints par et pour la communauté qui demeurent dans la rue.
Ils illustrent les rêves, les idéaux politiques et les espoirs des membres de la communauté.
Vagabonder dans Balmy alley, aux portes du parc Dolores, c’est pénétrer un musée en plein air, toujours vivant, en saluant les artistes militants et les couleurs chaudes de ces murs enchantés!
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