Ouganda 1: Kampala septembre 2012
Kampala, septembre 2012
Comme Rome, mais la comparaison s’arrêtera là, Kampala s’est à l’origine construite sur sept collines…
L’urbanisation galopante de la capitale Ougandaise a absorbé aujourd’hui une vingtaine de collines supplémentaires qui abritent un million et demi d’habitants selon le dernier recensement établi en 2002*.
« La colline aux antilopes » traduction littérale de « Kampala », se réveille ce matin sous un violent orage ; les ruisseaux gonflés d’une eau rougie par l’érosion de la latérite dévalent violemment les pentes, creusant d’énormes ornières dans les chaussées de terre qui convergent vers le centre-ville…
Kampala est une des cités les plus arrosées d’Afrique. Située à un jet de pierre de l’immense lac Victoria, l’une des plus grande réserve d’eau douce de la planète, la capitale va très vite s’essorer sous le soleil de l’équateur, une brise d’altitude achèvera de sécher les vertes collines, une chaleur moite ne tardera pas à venir coller le t-shirt sur la peau….
La cohorte de minibus, bus, voitures et camions va à nouveau faire flotter la poussière rouge dans les artères congestionnées de Kampala.
Indifférents au tumulte du bas, ignorant la poussière et les gaz d’échappement, seuls les marabouts au vol haut, lent et gracieux planent sur la ville en totale quiétude.
*Interrogés à plusieurs reprises, les Kampalais que nous rencontrons, estiment le grand Kampala proche des cinq millions d’âmes, tant dans les dernières années le flux migratoire vers la capitale est important !
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